- Oui allô?

- (hésitant) Rosalie c'est moi. Je peux venir?

- J'allais partir travailler.

- Je t'en prie, il faut vraiment qu'on se voit.

- Bon passe alors, mais en quatrième vitesse!

Un lit double et des toilettes ont étés achetés, Rosalie peut dormir chez elle désormais.

Gunther arriva, il semblait un peu mal à l'aise.

- Salut! Tu sais quoi? Je viendrai plus vous embêter maintenant, j'ai mon propre lit et même mes propres toilettes! (sourire malicieux)

- Oh, ben super. Ecoute Rosalie, je.. (silence)

- Accouche.

- Ne m'en veux pas, s'il te plaît.

- Pourquoi je t'en voudr...

Gunther ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase, il tira les mains de Rosalie et l'attira vers lui, en l'embrassa délicatement.

- Oh.. mon... Dieu.

- J'aurai pas dû?

En guise de réponse, la jeune femme lui rendit son baiser.

- Tu penses à la même chose que moi?

- Tu penses à quo...

Gunther prit sa main et l'entraina vers son lit. Même si la jeune femme aurait apprécié attendre un peu et ne pas faire un coup de ce genre à Cornélia, elle ne voulait pas qu'il y ait un malaise entre eux.

Vous connaissez tous la suite.

Le lendemain matin, Gunther n'était plus là, elle aurait aimé parler avec lui à propos de ce qu'il advenait de leur relation.

Elle se rendit au gymnase pour prendre sa douche et grignoter un petit en-cas. Elle appella ensuite Gunther.

- Bonjour Gunther!

- (sec) Rosalie, on devrait arrêter de se voir, je suis désolé.

- Qu... quoi?!

- Rosalie.. Tu ne comprends pas.

- Je croyais que nous deux.. C'était du sérieux...

- Enfin, bien sûr que non, je ne t'ai jamais dit un truc pareil!

- Histoire d'une nuit?

- Exactement. Adieu Rosalie. (raccrochant)

La jeune femme se mit à courir. Elle ne s'était jamais sentie aussi bête de toute sa vie, elle se sentait humiliée et voulait tout lâcher.  Elle s'installa sur le sable, admirant la vue qu'elle aimait tant.

Voulant rentrer chez elle, Rosalie passa près d'un petit restaurant où on l'interpella pour lui demander de participer à un concours de dégustation, ça lui changerait peut être les idées après tout.

Le concours se termina la nuit tombée, Rosalie rentra chez elle, épuisée. Elle s'allongea sur son lit et réfléchit. Mais une de ses nausées l'interrompit dans ses réflexions.

Le lendemain matin, elle alla consulter un médecin pour savoir ce qu'elle avait. Rien de bien réjouissant, Rosalie était tombée enceinte,

de Gunther. Qu'elle s'empresserait d'appeler un fois arrivée chez elle.

Avant ça, elle paya ses factures, qu'elle ne pouvait plus payer, elle était définitivement ruinée.

- Allô?

- (sèchement) C'est moi.

- C'est pas vrai... Qu'est ce que tu n'as pas compris quand je t'ai dit ad...

- (l'interrompant) Oh, mais mets là en veilleuse tu veux. (s'énervant) Je suis tombée enceinte! De ta faute! Alors soit tu m'aides à l'éduquer, cet enfant, soit tu ne le verras jamais. Et tu peux compter sur moi pour tenir ma parole à ce sujet.

Le lendemain matin, le Soleil se lève doucement et empare Sunset Valley d'un climat doux et chaud. L'averse a cessée, laissant derrière elle un peu de fraicheur.

Rosalie s'est rendue au Festival d'été, dont elle compte bien profiter avant de se rendre au travail, à 15:00. Ce matin, Cornélia, qui semble beaucoup l'apprécier, lui a donné des vêtements qu'elle ne mets pas et qu'on lui a offert à des occasions spéciales. Elle a gardé ses anciens vêtements le temps que Rosalie s'achète de quoi les ranger. Quelle jeune femme charmante ! 

Pour profiter de la matinée à fond, quoi de mieux que de déguster une bonne glace à la cerise au Soleil?

Puis, aperçevant de belles fleurs, elle part les ceuillir. La science achète certaines fleurs à prix d'or, cela peut toujours arrondir les fins de mois!

Beau Andrews, trop flemmard pour aller chercher les informations tout seul, a demandé à Rosalie de se présenter à quelqu'un en essayant d'être la plus agréable possible. Elle va alors se présenter à une victime de la mode.

- Mission accomplie! déclara notre fondatrice en arrivant à la hauteur de Beau

- Alors, comment a réagit la personne à qui vous vous êtes présenté?

- Elle semblait interressée par ce que je lui racontais, mais je ne pense pas que ce serait le cas de tout le monde. Puis-je avoir mon paiement?

- Quel paiement? (surpris) Je ne vais pas vous donner de l'argent alors que j'aurai pu le faire moi-même enfin!

- (en colère) Ah! La bonne blague! Ne comptez plus sur moi pour vos missions débiles!

Le concerné ne répondit pas et tourna les talons pour rejoindre son véhicule, laissant notre belle Rosalie piquer seule sa crise sur le trottoir.

Après s'être calmée, la jeune femme longea le trottoir pour rejoindre la plage où elle pourrait reprendre ses esprits et réfléchir à sa situation. Les Gothik ne l'hébergeront pas indéfiniment et elle en avait bien conscience. Il fallait qu'elle trouve de l'argent, et très rapidement.

Vînt l'heure d'aller au travail, elle se changea sur la plage. A la guerre comme à la guerre! Elle attrapa en vitesse sa robe, qu'elle mettrait en vitesse dans un sac plastique quand elle arriverait au théatre.

Le travail était un peu stressant, mais être invité à une fête par les Gothik suffit à Rosalie pour la remettre de bonne humeur.

21:00, au manoir des Gothik, l'ambiance était au rendez-vous et notre fondatrice en profita pour faire des rencontres.

Un certain Geoffrey Plènozas, dont le nom en disait déjà beaucoup,

ainsi qu'une charmante jeune femme nommée Justine, avec qui elle finit sa soirée en dansant ensemble. 

Rosalie a demandé à Cornélia et Gunther si c'était possible de passer la nuit ici, en leur expliquant la situation, ils ont acceptés, en la permettant de dormir ici jusqu'à ce qu'elle ait le ncéssaire. C'est donc le coeur léger que notre jolie Rosalie s'endormit.

C'est par un dimanche matin que Rosalie arriva à Sunset Valley, une ville paisible qu'ils disent. Mouais. Voici son nouveau terrain, tranquille, calme, agréable. C'était le seul terrain disponible, pas de maisons, rien. Enfin, plus de maisons d'ailleurs. Les ventes avaient explosées et les seuls maisons qu'il restait avait été vendue comme des petits pains.

- Pouaah, quelle mal de tronche! Et me voilà, deux trois simflouzs pour avoir un endroit habitable! Et cette tenue, si j'avais su que mon père me foutrait dehors parce que je me levais du canapé seulement pour aller en soirée... Enfin bon, il doit bien y avoir quelqu'un pour m'héberger dans cette fichue ville!

Après s'être longuement lamenté à son sujet et s'être plaint de son mal de tête qui ne semblait pas vouloir la laisser en paix, elle prit le chemin de la bibliothèque, non sans avoir d'abord demandé son chemin à quelqu'un qui passait par là. Elle pensait lire, pour développer certains de ses talents innés mais...

- Ouais, ça c'est cool!

- I'm a barbie girl, in a barbie wooorld, life in plastic.. it's fantastic! I can mmmmh and mmh mmh mmh ouh ouh ouuuh. Oh mince, je suis venue ici pour travailler et je fais l'andouille, ça va pas aller.

Rosalie alluma une des antiquités qui servait d'"ordinateurs" à la bibliothèque. Antiquité qui s'allumait d'ailleurs beaucoup plus vite qu'on put le croire. Quelques offres de carrières étaient disponibles, un emploi servira sûrement. Aucun entretien n'eut lieu, pour l'emploi que c'était, ça n'en valait sans doutes pas la peine.

En montant à l'étage, elle alla saluer un couple de bourges "à première vue", oubliant la tenue dans laquelle elle était.

Mais cela ne sembla pas déranger ce cher Gunther, bien au contraire. Elle engagea la conversation, ce n'était pas difficile de se lier d'amitié avec quelqu'un comme lui, il fallait seulement le complimenter et s'interresser un peu à sa carrière et parler de lui. Beaucoup parler de lui.

Après avoir longuement papoter, Rosalie lui dit aurevoir en l'enlaça, et Gunther semble bien en profiter.

Au tour de la mère Cornélia, qui semble apprécier les blagues.

- Je n'ai touché à aucun livre depuis que je suis là, il faudrait peut-être que je m'y mette.

Rosalie resta potasser jusqu'à la nuit tombée. La pluie régnait désormais en maître sur la ville.

- Si ils ne veulent pas de moi je suis bien.

- Rosalie, ma jolie, rentre te mettre à l'abris! cria Gunther depuis la fenêtre de sa cuisine.

- Bonsoir Rosalie, qu'est ce que tu fais ici si tard?

- Hum.. je.. en fait... Gunther...

- Il est à la douche. Tu veux passer la nuit à la maison?

- Oui, pourquoi pas... Si tu insistes.

- On mange ensemble?

Rosalie et Cornélia partagèrent leur repas avant d'aller se coucher, le ventre plein.

Je suis Clémence Zadig. Je descend d'une lignée de dix 
générations, et moi même suis la onzième. Celle dont on ne parle 
plus, évidemment. Mais comme toute starlette qui se respecte, j'ai 
envie que l'on me connaisse, c'est donc pour ça que j'aimerais vous
raconter la longue vie de mon incroyable famille, dont je suis 
particulièrement fière.
Par contre, avant ça, j'ai un dîné à préparer, je reviens.